Par Zsuzsa Baross | Université Trent
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Résumé
Le séminaire mettra en scène une rencontre qui a déjà eu lieu, plus d’une fois, dans le cinéma de Claire Denis et dans les textes de Jean-Luc Nancy. Irréductible aux influences mutuelles ou aux gestes réciproques (L’intrus de Denis et plusieurs textes de Nancy), la rencontre en question – subtile, presque imperceptible, et dans des œuvres elles-mêmes non-thématisée – se passe entre des corps de provenance radicalement différente. L’un est une invention cinématographique, l’autre, une création textuelle.
Le « corpus » qui « vient à la présence » dans l’écriture de Nancy y exerce une fonction extraordinaire pour une philosophie qui souhaite parler du « sens » comme ce qui vient avant le sens (la signification) ou est « sans sens ». Ce n’est pas peut-être par hasard si c’est son écriture sur l’art et l’image qui attribue à ce corps une fonction qui n’est autre que la création d’un « monde ».
Sur l’écran de Claire Denis (Beau Travail, 35 rhums), le corps se montre d’une façon tout autant extraordinaire : il est toujours déjà érotisé. Du moment où il apparaît, il respire (« inspire » et « expire ») quelque chose d’autre, quelque chose d’antérieur à ce que la psychanalyse appelle « le désir ».
Le séminaire se demandera : Comment ces deux corps – celui de la philosophie et celui du cinéma – viennent à partager une affinité profonde, malgré leurs différences? Est-ce que cette affinité peut être pensée dans le sens d’un autre thème (ou sens) chez Nancy, celui du toucher, qui repose précisément sur la différence? Ne lui a-t-on pas donné une expression visuelle, une actualisation, en effet, avec l’œuvre visuelle de Simon Hantai dans laquelle les deux écritures (celle de Nancy et celle de Derrida) se touchent l’une l’autre, littéralement? Cette affinité n’exprime-t-elle pas le « rapport sexuel » dans le sens où Nancy le définit : « Le sexuel n’est pas un prédicat, puisqu’il n’est lui-même pas plus une substance ou une chose que le rapport… Le sexuel est sa propre distinction. »
Le « corps » est une source d’obsessions (infinies mais) différentes pour la philosophie et le cinéma.
Dans le cinéma, où le corps ne peut pas ne pas apparaître, où il est exposé et exhibé, cette obsession apparaît d’emblée, avec Georges Méliès, ou même avant lui, avec les études du mouvement pré-cinématique d’Eadweard Muybridge. En même temps, reflétant cette même fascination du côté de la théorie du cinéma, le « corps cinématique » devient un motif persistant dans la critique, même si ce motif passe à travers une série de mutations, de la critique psychanalytique (le corps comme écran ou fétiche sur lequel est projeté le désir comme manque et comme angoisse de la castration) aux moments deleuziens (le corps sans organes), aux analyses poststructuralistes, avec le cinéma expérimental, du corps pris dans le mouvement de sa propre disparition.
Pour la philosophie, malgré le mépris de la métaphysique et la méfiance du cogito, tout commence effectivement avec le corps. (« Est-ce que tout n’a pas commencé par et comme un corps exposé », comme Jean-Luc Nancy lui-même le demande, « Socrate se grattant la jambe dans sa prison – et l’amant du Phèdre dont le désir hérisse furieusement les plumes? ».)
Si pour Nancy la philosophie commence avec le corps, ce n’est pas parce que le corps est l’origine, le fond originaire, ou la fondation, même si, d’un seul geste de la main, il lui est accordé le privilège de donner naissance au « monde », au « sujet » et à l’« art » tout à la fois (« Peinture dans la grotte »). Ni origine ni fondation, ni même le commencement du commencement, le corps qui surgit du texte, le corps que l’écriture de Nancy fait surgir (car ce n’est pas une question de représentation mais, comme le titre de la collection des essais en anglais l’annonce, il s’agit de donner « birth to presence ») n’est pas un objet identique à lui-même, fermé sur lui-même. C’est la blessure, l’ouverture au cœur du dedans. Chacun de ses orifices — « bouche, oreille, narine, anus, sexe, œil » – est une « voie d’accès » à du dehors : « le hors du souffle, celui du désir, celui de l’excrément, celui de la parole, celui des sensations de toutes sortes ».
Cette non-fermeture, cet espacement et cette suspension de la continuité – qui n’est pas de l’ordre d’un manque ou d’une négativité, mais d’un hiatus, d’un intervalle créatif (de la différentiation et de la pluralisation) au cœur du même – définissent le locus de l’obsession de Nancy en ce qui concerne le corps. Non pas un objet, mais un champ actif – un écart du soi (même) de soi (même) –, cela donne naissance à un ordre de réalité que Nancy appelle le « sens sans sens ». Sans sens: hétérogène avec du sens, de la signification, de la dénomination, dont ses principales modalités sont le toucher et le tomber de sommeil. (Levinas demande quelque part qui ou qu’est-ce qui en moi/près de moi ne peut pas tomber de sommeil?) Nancy écrira la cartographie de ce « réel », détachant cette couche précaire de chaque « sans sens » de sa colonisation par le sens, par la signification, par la dénomination : l’écriture libère la voix de la parole, la sonorité du langage, le timbre du son, l’écoute de la compréhension, la monstration de la représentation, le poids de la pensée de la pensée elle-même…
Quand on cherche en bibliothèque les livres de Jean-Luc Nancy sur/touchant le sujet du corps, la Library of Congress Catalogue nous renvoie à plusieurs étages différents, et sur ces étages, à plusieurs sections différentes : celle qui abrite Corpus, À l’écoute, 58 indices sur le corps correspond à la conception du bibliothécaire sur le corps comme objet d’étude (contre l’exigence du corps lui-même : « ne pas parler de lui mais lui parler et parler à même lui ou le laisser parler »). La section « métaphysique » contient les œuvres proprement philosophiques (curieusement, on y trouve Tombe de sommeil, mais pas Le sens du monde), viennent ensuite les livres dits « esthétiques » (Atlan, Noli me tangere, Visitation). Cette dispersion dans l’espace classificatoire n’est pas le signe d’une pensée dispersée, capricieuse ou agitée qui sauterait d’un sujet à l’autre. Au contraire, elle est la marque d’une profonde cohérence qui échappe à la pensée, voire à la « théorie du monde », constituée par la classification de bibliothèque.
Le corps est étendu, comme la psyché chez Freud est étendue, il s’étend sur toute l’écriture de Nancy. On pourrait être tenté de dire que le corps est central à sa philosophie, sauf que, comme le corps lui-même, elle ne possède pas de centre. L’écriture s’étend, avec une patience et une passion infinies, elle suit, sur des plans hétérogènes et discontinus, le passage du « sens sans sens » : le toucher, l’écoute, la voix, le tomber de sommeil, le rire, le poids de la pensée, d’une part, et de l’autre, le passage du sens lui-même lorsqu’il est renvoyé à lui-même comme altérité : « Dans un sens – mais dans quel sens – le sens est touchant. »
Le cinéma de Claire Denis, plus que tout autre, est un cinéma des « sensations », mais pas dans le même sens que Deleuze en définissait le concept : un effet pur qui survit à l’expérience. Si le cinéma de Godard est « une forme qui pense », alors le cinéma de Denis est plus proche à la définition que donnait Artaud de ce que peut faire le cinéma. Ce qui apparaît sur l’écran de Denis, ou plutôt ce que son cinéma fait apparaître (car on ne doit pas oublier la fonction écran, qui est un performatif : non pas une re-présentation, mais une manière de donner naissance à la présence), c’est l’« épiderme » de la réalité, la peau du monde, du monde sensuel, qui surgit avant sa colonisation par le sens (signification), avant que le regard habituel et distrait (Bazin) n’en ait neutralisé sa force. Le corps qui habite et circule dans ce monde est toujours déjà érotisé – en vertu de son être, d’être un « corps ». Du moment où il apparaît (par exemple, l’homme d’âge moyen debout à côté d’une voie de chemin de fer dans la scène d’ouverture de 35 rhums), il respire (il « inspire » et « expire ») quelque chose d’autre, quelque chose d’antérieur à ce que la psychanalyse appelle « le désir ». Cet érotisme est un excès plutôt qu’un manque, il n’a pas besoin d’altérité, il n’est pas (encore) inscrit dans l’économie libidinale du désir de l’autre, de l’objet du désir de l’autre. C’est-à-dire que le cinéma de Denis renonce au langage et à l’appareil narratif habituel qui permettent au cinéma de devenir « pornographique », d’interpoler le spectateur dans les circuits du désir qu’il génère (ci-inclus le désir pour le cinéma lui-même) et qui traverse le corps du spectateur. Dans la mesure où le film est lui-même un corp(u)s – une « île », dira Saak Chakali, un des intervenants du séminaire, dans un essai éloquent –, il est agencé par des moyens complètement différents.
Comme Nancy l’observe à propos du film L’intrus – l’adoption plutôt que l’adaptation de son livre au film du même titre –, il y a « un système complexe et délicat des correspondances, des inspirations, ou des contagions » entre sa propre écriture et le cinéma de Denis. Et pourtant, le sens de la sensualité qui envahit et irrigue le cinéma de Denis n’est pas continu avec le « sens » qui vient du « corpus » (écriture) de Nancy. Le sens de deux « sens » n’occupent pas la même position sur le spectre sémantique. Ils sont discontinus, irréductiblement hétérogènes, mais non sans liens.
Le séminaire explorera cette « relation dans la différence » en quatre séances ou mouvements (à prendre également dans le sens musical du terme). La première prendra la forme d’un dialogue entre Jean-Luc Nancy et Claire Denis, elle sera suivie par des présentations et des interventions de la théoricienne de la culture et responsable du séminaire Zsuzsa Baross, le philosophe Peter Szendy, le critique de cinéma Saad Chalaki et le philosophe Denis Viennet.
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Abstract
The seminar, whose title I borrow from a text of Jean-Luc Nancy, will re-stage the encounter Nancy-Denis / Denis-Nancy as an encounter that has already taken place, more than once, in the cinema of Claire Denis and in the texts of Jean-Luc Nancy. The concern, however, lies not with mutual influences or with the reciprocal and affectionate interpretations each figure offers of the work or corpus of the other, in L’Intrus of Denis, for example, and in several texts on the work of Denis by Nancy.
The encounter in question is takes place between bodies.
When I speak of “corps” or corpus, it is not only with reference to the text by Nancy that carries this same title; it is also with regard to the “body” made present –“given birth to presence”? — in the writings of Nancy, where it performs an extraordinary function for a philosophy that wishes to speak of “sense” as coming before sense (meaning) or is “sans sens.” Perhaps not by accident, the most striking example for this attempt is on the subject of the image. In “Painting in the Grotto,” the hand is assigned no lesser a function than the creation of the “world.” (“The [drawing] hand opens a distance that suspends the continuity and the cohesion of the universe in order to open up a world” ). Of course, such founding or originary act (“‘art’ is there in its entirety”) is inseparable from the other unique gift of the body: “touch” – a sharing that is unshareable and invisible, a sense that comes before any sense (meaning).
The “body,” on the other hand, makes an equally extraordinary but utterly different appearance in the films of Claire Denis. In Beau Travail, in 35 Rhums, and to a lesser extent in the last film, White Material: the body is always already eroticized, by virtue of its existence, or rather, by virtue of its appearance on the screen. For one should not forget the screen function here, which is the work or performative accomplishment of Denis’ cinema. From the moment it appears (for example, the middle aged man standing next to the railways tracks in the opening scene of 35 Rhums), it breathes (“inspires” and “expires”) something other, something older than what psychoanalysis calls “desire.”
Seminar will ask: how these two bodies — the one, philosophical; the other, cinematic – come to share a profound affinity, despite their differences? Can this affinity perhaps be thought in the sense of another theme (or sense) in Nancy, that of Touch, which is predicated precisely on difference? Has it not been given a visual expression or, indeed, actualized in Simon Hantai’s graphic works where the two handwritings (Nancy’s and Derrida’s) literally touch one another? Is this affinity not an expression of the “rapport sexuel” in the sense that Nancy defines it in the text of eponymous title: “le sexuel n’est pas un prédicat, puisqu’il n’est lui-même pas plus une substance ou une chose que le rapport … Le sexuel est sa propre distinction” (27).
The body is the source of (infinite but) different obsessions for philosophy and the cinema. In the cinema, where the body cannot not appear, where it is both exhibited and exposed, the obsession appears right away. With Meliès, or even before that, with the pre-cinematic motion studies of Muybridge. At the same time, mirroring this same fascination on the side of film theory, the “cinematic body” is a persistent motif in critical writing, even if it passes through a series of mutations, from a psychoanalytic critique (the body as screen or fetish onto which desire as lack and the fear of castration is projected ) to Deleuzian moments ( body without organs), to poststructuralist analyses of the body caught in the movement of its disappearance in experimental cinema.
For philosophy, despite the contempt of metaphysics and mistrust by the cogito, everything begins there, with the body. (Est-ce que tout n’a pas commencé par et comme un corps exposé, as JLN himself asks : Socrate se grattant la jambe dans sa prison, et l’amant du Phèdre dont le désire hérisse furieusement les plumes ? [Entretient, JCM])
If for Nancy, philosophy begins with the body, it is not because the body is origin, originary ground, or foundation (even if, in a single geste of the hand, it is granted the privilege of giving birth to “world,” “subject” and “art” all at once (“Peinture dans le grotto”). Neither origin, nor foundation, not even the beginning of the beginning, the body that surges forth in the text, for it is not a question of representation but, as the title of a collection of essays in English says, of giving “birth to presence,” is not the self-same object, identical with itself, enclosed upon itself. It is a wound, a tear, opening to an outside at the heart of the inside. Each of its orifices – “bouche, oreille, narine, anus, sexe, œil » — is a « voie d’accès » to an outside : “le hors du souffle, celui du désire, celui d’excrément, celui de parole, celui des sensations de toute sortes.”
This non-fermeture, espacement, suspension of continuity—which is not a lack or negativity, but a hiatus, a creative interval (of differentiation and pluralization) at the heart of the same – defines the locus of Nancy’s obsession with regard to the body. Not an object but an active filed – a departure (un écart) of the self (same) from self (same) – it gives birth to an order of reality that Nancy calls the “sens sans sens. Sans sens: heterogeneous with meaning, signification, naming. Le touché and Tombe de sommeil (text and experience) are its principal modalities. (Levinas asks somewhere, who or what is it in me/next to me that cannot fall asleep?) Nancy will write the cartography of this “real”; peeling off the precarious layer of each “sans sens” from its colonization by sense, signification, naming, the writing sets free voice from parole, sonority from language, timbre from sound, hearing from understanding, monstration from representation, the weight of thought from thought itself….
When one searches the library for the books of JLN on / touching the subject of the body, the Library of Congress Catalogue sends one to several different floors and on those floors to several different sections: the one holding Corpus, A L’ecoute, 59 Indexes sur le corps corresponds to the librarian’s conception of the body as an object of study (against the exigence of the body itself: “de ne pas parler de lui, mais lui parler et parler a meme lui on laisse le parler” [Entretien , JC M) ; in the “metaphysical” section, the works deemed properly philosophical (curiously, Tombe de sommeil but not Le sense du monde), then Atlan, Noli me tangere, Visitation, among books on aesthetics. This dispersion in classificatory space is not the sign of a dispersed, capricious or restless thought that jumps form subject to subject. On the contrary, it is the mark of a profound coherence that escapes the thought or indeed the “theory of the world” that the library classification is.
The body extends, as Freud psyche extends [étendu], spreads all over Nancy’s writing; one might be tempted to say that it is central to his philosophy, except that, like the body itself, it has no center. It spreads out, with infinite patience and passion it tracks –on heterogeneous, discontinuous planes – the passage of the “sens san sens”: touch, listening, voice, falling asleep, the weight of thought, on the one hand, and on the other, the passage of sense itself as it is returned to itself as other: “in a sense – but in what sense – sense is touching.”
The cinema of Claire Denis, more than any other, is the cinema of sensations, albeit not exactly in the same sense as Deleuze defined the term: a pure effect that survives the experience. If the cinema of Godard is a form that thinks (une forme qui pense), then Denis’ cinema is closest to Artaud’s definition of what the cinema can do. What appears on her screen, or rather what her cinema makes appear (for one should not forget the screen function, which is a performative: not a re-presentation, but a form of giving birth to presence) is the “epidermis” of reality, the skin of the world, of a sensuous world, which is made to appear, surges forth, before it would be colonized by meaning (sens/ signification), before the habitual, distracted regard (Bazin) would have neutralized its force. The body that inhabits and circulates in this world is always already eroticized. By virtue of its being, of being “body.” From the moment it appears (for example, the middle aged man standing next to the railways tracks in the opening scene of 35 Rhums), it breathes (“inspires” and “exhales”) something other, something older than what psychoanalysis calls “desire.” This eroticism is an excess rather than lack, it needs no other, it is not (yet) inscribed in the libidinal economy of the desire of the other, of the object of the desire of the other. In other words, the cinema of Denis dispenses with the habitual language and narrative apparatus that permit the cinema to become “pornographic,” to interpolate the spectator into the circuits of desire it generates (including the desire for the cinema, and its lure) pass through the spectator’s body. In so far as the film is itself a corpus and a corps – an “island,” says in an eloquent essay one of the seminar’s intervenants, Saak Chakali – it is assembled by wholly other means.
As Nancy himself observes apropos the film L’Intrus, an adoption rather than adaptation of his book of eponymous title, there is a “un system complex et délicat des correspondences, des inspirations, ou des contagions” between the cinema of Denis and his writing. And yet, “sens” in the corpus of Nancy is not continuous with, it occupies a different position on the semantic spectrum than the sense of sensuousness that invades and irrigates Denis’ cinema. Discontinuous, irreducibly heterogeneous, and yet not without a relation.
The seminar will take upon itself explore this “relation in difference” in four sessions or movements (also in the musical sense of the term), the first of which will take the form of a dialogue between Jean- Luc Nancy and Claire Denis, to be followed by presentations and interventions by the cultural theorist Zsuzsa Baross, the convener of the seminar, the philosopher Peter Szendy, the film critic and theorist Saad Chalaki.
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Bibliographie sélective
Nancy, Jean-Luc. Tombe de sommeil, Galilée, 2007
__________. Corpus, Métailié, 2006
__________. 58 indices sur le corps, Nota Bene, 2004
__________. À l’écoute, Galilée, 2002
__________. L’Intrus, Galilée, 2000
__________. « L’Intrus selon Claire Denis », <Remue.net/spip.php?article679>.
__________. « Areligion », Vacarme, 2001
__________. « Peinture dans la grotte », Les Muses, Galilée, 1994
__________. «Le rire, présence », Une pensée finie, Galilée, 1990
__________. « Un entretien sur le corps » avec Jean-Clet Martin, jeancletmartin.blog.fr
__________. « La blessure, la cicatrice», remue-net/spip.php
Chakali, Saad, « À corps ouvert(s) », Les Cahiers du Cinéma, 2004
Filmographie
Denis, Claire. J’ai pas sommeil, Arena Films, 110 min, 1994.
__________. Nénette et Boni, 103 min, 1996.
__________. Beau travail, 90 min, 1999.
__________. Trouble Every Day, 101 min, 2001.
__________. L’Intrus, 130 min, 2004.
__________. 35 rhums, 100 min, 2008.
__________. White Material, 106 min, 2009.